Ce projet avait été annoncé par la liste Kollibay et comme le maire a affirmé au cours de ce mandat que son programme électoral était de simples promesses ayant pour objet de se faire élire, nous pensions que cette idée farfelue avait été abandonnée.
Eh bien, non ! Au conseil du 22 février 2018, il a été demandé par la voix de l’élu André Payraud des subventions à la Région et au Département, fonds provenant également des contribuables. La municipalité actuelle ne trouve rien de mieux, alors que les moyens de la commune sont très limités de l’aveu même de la majorité, de vouloir réaliser une passerelle himalayenne … au-dessus des éboulis du Nant Bordon, … qui se traverse très facilement à pied. André Payraud, « le nageur de l’impossible » qui s’était laissé porter par le courant de ruisseaux glaciaires, du côté du Népal, a ramené l’idée de ponts himalayens suspendus au-dessus de quelques précipices.
Moyen de cheminer sans doute indispensable dans ce pays, … mais qu’en est-il à Passy ?
Le coût initial sous-évalué annoncé serait de 580 000 euros Hors Taxe, une bagatelle puisque le pont serait payé par le contribuable. Il dépasserait sans doute largement 1 million d’euros sans compter les coûts complémentaires d’accès au départ du chemin, la création de parkings.
Rappelons que les rues et les routes de la commune sont mal entretenues faute de moyens, que les besoins de la population, des associations sont bien réels !
Les élus de l’opposition ont souligné l’absence d’intérêt d’un tel projet et la fragilisation d’un espace naturel connu pour les risques d’érosion et de glissements dans ce secteur classé en zone rouge, potentiellement dangereux.
L’adjoint Drevon expliquait qu’une étude était jointe au dossier. Michel Duby s’étonnait que celle-ci soit résumée à 4 lignes que nous communiquons aux lecteurs afin que chacun se fasse un avis : « L’instabilité des versants permet d’implanter les appuis de la passerelle, moyennant des ouvrages de génie-civil dimensionnés en conséquence. Le contexte géologique génèrera un surcoût pour le génie civil et les ancrages à réaliser mais ne compromet pas la faisabilité de l’ouvrage et sa pérennité. » (page 19 du dossier)
Un peu léger non comme étude !
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Dernière mise à jour : mardi 4 octobre 2022